"Attaque Hokuto à viande du doigt de la mort !!"

  (Hokuto no Ken, ou Ken le survivant)

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Bases

Bushidô

Armes

Armures

Techniques

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Bases

Les arts martiaux japonais sont aujourd'hui mondialement connus. Il faut toutefois savoir que les arts martiaux d'autrefois furent transformés à la fin du 19ème siècle en sports, et cessèrent d'être des techniques de combat (Bujustsu) pour devenir des "Voies de combat" (Budô).

Suite à la perte de leur statut, nombre d'ex-samuraï transformèrent leur savoir guerrier en techniques corporelles destinées à s'aguerrir et à se défendre, le tout allié à une éthique tirée du Bushidô (on ne se refait pas ^_^) Cette recherche d'un comportement serein, ferme mais bienveillant, est assez éloigné des sports de combat occidentaux, qui ne se réclament généralement pas d'une morale particulière.

Le Karate dérive des techniques des paysans d'Okkinawa, qui devaient se défendre contre brigands et samuraï, mais n'avaient pas le droit de porter d'armes (d'où l'utilisation d'armes dérivées d'outils agricoles ou autre, comme le saï et le nunchaku).

Le Jûdô dérive du Jûjutsu, et se veut une "Voie de la souplesse". La première école fut ouverte en 1882 à Tôkyô.

Au contact de l'Occident, certaines nouvelles écoles virent le jour. Contrairement aux véritables budô, leur but était ouvertement l'attaque et non la défense (notamment le "full contact"). Sans compter les écoles plus ou moins mystiques, qui insitent sur l'acquisition d'une certaine discipline corporelle. Pour voir jusqu'où ce type de délire peut aller, lire Ninja.

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Bushidô

Voici des extraits du Budo Shoshin Shu (Daidoji Yuzan, 1639-1730), destinés à vous faire comprendre l'esprit des samuraï de l'époque. Vous noterez que contrairement à nos chevaliers, ils n'avaient pas de devoir de largesse, mais au contraire de modération. De même, leur doctrine, bien qu'imprégnée par les religions et philosophies du Japon, ne fait pas d'eux des défenseurs naturels de la foi.

 

  • Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.
  • Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samuraï (peser chaque parole avant de la prononcer); se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.
  • Manger avec modération, éviter la volupté.
  • Après les tâches quotidienne, se souvenir du mot "mort", ne pas faillir de le mettre en son coeur.
  • Un homme qui méconnait la vertu n'est pas un samuraï. Pour tout homme, les parents sont comme la tige de son propre corps. Lui même est branche consanguine de ses parents.
  • Respecter la règle "de la tige et des branches"; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu.
  • Un samuraï se comportera en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son suzerain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un.
  • En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie.
  • Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samuraï.
  • Un samuraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre ses jambes dans la direction du logement de son suzerain. De même, quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son suzerain, ou encore quand il pose sa lance.
  • Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samuraï se servant d'un cure-dent fera t il semblant de s'être régalé, même quand il n'a pas mangé.
  • Si à la guerre un samuraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de l'ennemi, et mourra en souriant, sans aucune vile allure.
  • Etant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctementdevant ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant bien compte de l'état de sa blessure.
  • Un samuraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécessité des études en science, il faut qu'il profite de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre la cérémonie du thé.

 

 

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Armes

Voici une brève liste d'armes avec quelques explications. Cette liste n'est pas exhaustive, loin de là.

Chuko:

Kurasigama (feuille lestée):

Jite: lance comportant un fer en croix.

Jitte: longue pointe d'acier (45cm) pourvue à sa base d'un crochet destiné à désarmer l'adversaire.

Katana: "sabre" à un tranchant. Un sabre plus court, le wakizashi, lui était associé: le port de ces deux armes était réservé aux seuls samuraï, par opposition à certains artistes et aux médecins, qui ne pouvaient porter qu'un sabre..

Nunchaku: deux manches de bois réunis par une chaîne, ou des crins de cheval (autrefois). Cette arme dérive du fléau des paysans d'Okkinawa. Certains ont trois branches, mais il est encore plus difficile de maîtriser une telle arme.

Tanto: grande dague de moins de 30 cm, portée par les samuraï avec leur Katana, par quelques religieux bouddhistes et, dans une version rétrécie, par des femmes (il est alors appelé Kaiken, et est réservé à la gent féminine).

Shuriken: arme de jet consistant en lames d'acier longues de 20 cm, de formes fort diverses, y compris la forme popularisée par les films: le shaken a la forme d'étoile à 4 branches (ou plus !), mais le mot "shuriken" désigne aussi les fumibari, des aiguilles cachées dans la bouche et crachée à la tête de l'adversaire. Toutes ces armes étaient conçues pour être lancées par groupe.

Wakizashi:sabre à lame réduite (30 à 60 cm). Ce sabre était porté par le peuple ordinaire durant l'ère Edo.

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Armures

L'armure japonaise, ou yoroi, se compose d'un kabuto (casque), de son masque (men, hô-ate), d'une protection de nuque, d'un gorgerin, une cuirasse avec épaulières, manches en cotte de mailles, jupe, cuissards et chaussures. Un fanion pouvait être fixé dans le dos.

Jingasa: simple casque plat en fer, bois ou cuir bouilli, porté par les simples soldats, mais aussi suivant les époques par des travailleurs, ouvriers et tireurs de pousse-pousse.

Kabuto: casque de samuraï, généralement en métal, doté de protubérances diverses destinées à dévier les coups. Au casque s'ajoutait un masque, couvrant tout ou partie de la face, destiné évidemment à protéger la tête, mais aussi à effrayer l'adversaire.

 

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Techniques

Rien pour le moment.

 

 

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